Ce patron offre 3 jours de congé vétérinaire rémunérés pour ses employés
3 jours de congés payés pour s’occuper d’un animal de compagnie malade, c’est la promesse faite par Wamiz pour tous ses salariés. Une avancée sociale qui fait autant de bien aux employés qu’à l’entreprise.
Et si on vous offrait la possibilité de pouvoir vous occuper de votre animal de compagnie malade tout en étant rémunéré ? C’est une réalité depuis le 1er octobre 2023 chez Wamiz, premier média européen qui parle d’animaux de compagnie au quotidien (45 millions de visiteurs par an). “L’objectif était de pouvoir donner des jours de congés supplémentaires pour les possesseurs d’animaux (chien, chats, NAC) pour pouvoir aller chez le vétérinaire”, précise Sébastien Courtin, CEO de l’entreprise.
Un coût “positif” pour l’entreprise
Pour cela, le salarié a 3 jours (ou 6 demi-journées) rémunérés par an pour s’occuper de son animal. “L’idée est venue par souci d’équité et suite aux échanges au sein de l’entreprise. Nous avons déjà 3 jours enfant malade, on a donc trouvé ça logique que les propriétaires d’animaux puissent aussi s’occuper d’eux. Les animaux viennent souvent au bureau, et ils font partie intégrante de la société”, rappelle le dirigeant.
Une mesure sociale qui semble n’avoir aucun impact financier pour l’entreprise. “Ça ne coûte rien à Wamiz. Il faut savoir qu’un animal en bonne santé, c’est une visite chez le vétérinaire par an, donc une demi-journée aurait pu suffire. Mais on a préféré offrir cette possibilité supplémentaire”.
Pour lui, cela va bien plus loin qu’une problématique d’agenda. C’est toute une culture d’entreprise qui est évoquée : “ça donne un cadre au salarié, mais surtout de la réassurance de savoir qu’il a cette possibilité. C’est un coût “positif” pour Wamiz et c’est en accord avec nos valeurs : expertise, émotion et engagement”.
Le congé deuil animal déjà mis en place en 2021
Wamiz n’en est pas à son coup d’essai. En 2021, l’entreprise a mis un place un congé deuil : “On s’est rendu compte de la difficulté que ça pouvait représenter de perdre un animal de compagnie. Ceux qui l’ont vécu le comprennent. C’est très compliqué de retourner au travail le lendemain”.
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Avec cette nouvelle avancée professionnelle, Sébastien Courtin estime qu’on prend encore plus en compte le bien-être des salariés : “On ne compare pas un enfant à un animal, mais pour autant, l’amour qu’il y a derrière va s’en rapprocher. Donc l’inquiétude quand l’animal est malade, c’est une vraie inquiétude. Pour nous, ce n’est pas une chose à prendre à la légère parce que ça influe sur son bien-être, sa concentration, sa productivité. L’émotion, elle ne se commande pas, et pouvoir prendre soin de ses “proches” quels qu’ils soient, c’est une valeur importante chez nous”.
Pour rappel, en 2022, 50% des foyers français possédaient un animal domestique.