Être freelance, c’est cool mais…

TRIBUNE – On a beau être freelance depuis plus de 10 ans, adorer sa liberté, un moment on se pose quelques questions. “Être freelance, c’est cool mais…”
En France, la moitié des salariés rêvent secrètement d’être freelance. Et ce n’est pas moi qui vais mettre un coup d’arrêt à leur fantasme de liberté : cela fait près de 10 ans que je suis à mon compte, preuve que j’y trouve mon intérêt. Mais voilà, quand les premières rides se creusent et que la charge mentale explose, on peut se heurter aux autres réalités de ce statut rêvé. D’autant que dans le même temps, le salariat se réinvente. Alors, chez moi, tout cela a mené à une petite crise existentielle.
Ces deux dernières années, ma vie professionnelle ressemble à s’y méprendre aux feux de l’amour. Je m’engage, puis je fais un pas en arrière, j’ose des incartades, j’explore de nouvelles contrées. D’ailleurs, j’ai désactivé les notifications LinkedIn sur mon nouveau statut professionnel de peur de passer pour une personne instable.

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