Le syndrome du Wonderparent : faut-il être un super-héros dans le pro ET dans le perso ?

“Travailler comme si on n’avait pas d’enfants et élever nos enfants comme si on n’avait pas de travail”. Cette formule résume assez bien le challenge qui attend bon nombre de parents. Pourtant, on a l’impression que les choses bougent. Si avant elle semblait un frein pro, elle devient de plus en plus un libérateur. Échange avec Anne Peymirat, autrice et conférencière, spécialisée sur les questions de parentalité.
- “Travailler comme si on n’avait pas d’enfants et élever nos enfants comme si on n’avait pas de travail” : C’est possible de penser encore comme ça ?
Oui. Il y a une urgence sociétale sur le sujet. Quand quelqu’un a un enfant, il essaie de recréer l’avant, mais c’est impossible. On se sent nul des deux côtés, parce qu’on est arrivé 10 min en retard au travail, parce qu’on a déposé les enfants à l’école, et on se sent nul parce qu’on a élevé la voix sur notre enfant pour qu’il se dépêche le matin. C’est une double injonction qui pèse sur les parents : être un parent comme il faut et un collaborateur investi qui bosse “comme avant” avec une disponibilité à toute épreuve.

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