Déléguer, c’est manager ! 5 conseils pour apprendre à laisser faire les autres
Déléguer, c’est manager. Cette maxime vous devez l’apprendre par coeur, et surtout, l’appliquer au quotidien dans votre équipe. Voici 5 conseils pour apprendre à vraiment déléguer.
Que vous soyez jeune manager ou manager expérimenté, déléguer est certainement l’une des tâches les plus difficiles à faire. Les raisons de ne pas le faire, ou de ne pas vouloir sont nombreuses : besoin de contrôle, peur de perdre le lead ou encore manque de confiance envers les autres. Mais pour progresser, c’est une étape indispensable : aussi bien pour vous que pour les gens qui vous entourent… et les gens qui vous recrutent. Si vous y arrivez, vous serez perçu comme un manager plus efficace et un vrai atout pour votre boite.
1er conseil : Ne cherchez pas votre sosie
Ce n’est pas parce que vous auriez fait différemment que vous auriez fait mieux. Prenez en compte que chacun sa façon de faire et qu’une “autre méthode”, n’est pas forcément “une moins bonne méthode”. L’essentiel, dans tout projet, est que le job soit fait, et bien fait.
Pour ça, il faut apprendre à lâcher du lest, et à faire preuve de recul. Des qualités qui vous serviront dans plein d’autres situations.
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2ᵉ conseil : Soyez patient
Le réflexe que l’on a souvent, c'est de se dire : “Je vais le faire moi-même, ça ira plus vite”. Oui, vous avez certainement raison. Mais c’est une vision court-termiste. Sur le long terme vous ne serez pas gagnant. Faites monter en compétence les gens de votre équipe vous permettra de faire de plus grandes choses grâce au temps gagné et l’efficacité croissante des vôtres. Un bon manager, c’est aussi quelqu’un qui fait progresser.
3ᵉ conseil : Priorisez !
Déléguer, c’est apprendre à donner la bonne tâche, au bon moment, à la bonne personne. En bon chef d’orchestre (ou maitre d’échec) sachez donner le rythme (ou placer vos pions) de la meilleure des façons. Pour ça, vous pouvez vous aider la matrice d’Enseinhower. Elle permet de distinguer l’urgent et l’important en catégorisant les tâches en 4 blocs bien distincts. Urgent et important : À faire en priorité (P0) Urgent et moins important : À déléguer (P1) Non-urgent et important : À planifier (P2) Non-urgent et non-important : à éliminer de votre to-do tout simplement.
4e conseil : Connaissez votre équipe
”Qui est capable de faire quoi ?”. C’est LA question que vous devez vous poser, et surtout à laquelle vous devez avoir la réponse. Déléguer, c’est faire la bonne compo d’équipe. Ne demandez pas à Lloris d’aller mettre des buts. Vous avez forcément un petit Kylian Mbappé qui fera ça mieux. Pour attribuer un projet ou une tâche, choisissez donc quelqu’un qui montre de l’intérêt pour un sujet ou que vous sentez en phase de progression.
5e conseil : Surveiller… suivez le projet
La nuance entre surveiller et suivre peut-être fine, mais elle est primordiale. Quand on donne de l’autonomie, il ne faut pas tout abandonner. Une bonne façon de le faire est d’accompagner en donnant des points d’étapes à suivre. Tout le monde appréciera d’être guidé et personne ne se sentira mis à l’écart. Cela peut même rassurer votre collaborateur . Par contre n’oubliez pas vous restez LE responsable du projet. Faire faire ne veut pas dire se déresponsabiliser pour autant.
Bonus
L’importance du feedback. Il est essentiel que vous donniez des retours sur le travail effectué, sur le bon comme sur le moins bon… et aussi d’écouter les feedbacks votre équipe vous fait. Déléguer, c’est progresser à chaque projet.