Voici les 4 compétences pros qui seront les plus convoitées en 2025
2025, c’est déjà demain : et si on vous dévoilait en avant-première les compétences à rajouter (ou peaufiner) à votre arc pour séduire les employeurs et exceller dans le job de vos rêves ? Parmi le cortège de compétences existantes, voici les quatre qui sortiront du lot selon le World Economic Forum – tous métiers confondus.
1. En haut du panier : la résolution des problèmes
“Action, réaction” ou plutôt “problème, solution” : c’est le nouvel adage des recruteurs. Accentué par les crises successives et la tendance au quiet quitting, le besoin de s’entourer de salariés agiles et proactifs est devenu leur priorité n°1.
Mais la capacité à résoudre des problèmes ne s’adopte pas en un claquement de doigts (sauf si vous êtes un ange gardien qui s’appelle Joséphine). Elle repose sur 3 états d’esprit :
- L’analyse : ceux qui ont grandi avec le dessin animé Action Man reconnaîtront bien la réplique “j’analyse et je me lance”… qui prend tout son sens à l’âge adulte. Un esprit analytique saura évaluer la situation, scinder le problème en plusieurs tâches, et mesurer la meilleure option. Valable aussi bien pour du Parkour qu’un rendez-vous client.
- La créativité : qui dit créativité, dit innovation. C’est l’aptitude clé qui va permettre de sortir des sentiers battus et amener des solutions innovantes sur la table. Et contrairement aux idées reçues, elle n’est pas réservée au milieu artistique ni aux sentiers frénétiques des startups.
- La prise d’initiative : alias l’ennemi juré de la procrastination. Une aptitude fort utile, aussi bien pour prendre rendez-vous chez le coiffeur (ça devient un peu long là, non ?), que pour définir votre plan d’actions annuel avec 2 semaines d’avance sur vos collègues.
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2. L’autonomie, la crème de la crème des skills
L’autonomie, c’est une compétence donnant-donnant : elle a du sens à condition que l’employeur offre suffisamment de flexibilité et de liberté au salarié, et que ce dernier s’en empare en retour. À l’heure où le télétravail et le travail hybride ont une place privilégiée, les employeurs ont hissé l’autonomie en haut des compétences recherchées.
Concrètement, l’autonomie se construit autour de :
- La gestion du stress : le stress peut survenir à tout moment dans la vie professionnelle. À petites doses, il peut même être positif. Mais pour s’autogérer et travailler sereinement, la maîtrise de ses émotions est un atout indispensable - aussi bien pour le pro que le perso (on prend soin de sa santé mentale !).
- La capacité d’adaptation : face au changement, les employeurs sont friands de salariés qui sauront faire preuve d’agilité. Plus qu’un mot à la mode, l’agilité décrit l’aptitude à naviguer en “terre inconnue” et à montrer leur résilience. Une qualité fortement appréciée face à l’incertitude économique ambiante.
- Le sens de l’organisation : on aspire tous (ou presque) à être aussi organisé.e que Marie Kondo. Mais à défaut d’exceller au même niveau dans l’art du rangement, savoir s’organiser dans ses tâches et projets pros est un bon début. Et ce ne sont pas les méthodes qui manquent : Kanban, Pomodoro, Sprint planning… un véritable melting pot d’organisation et de planification.
3. L’intelligence collective, ou l’art de travailler en équipe
On dit souvent que “tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin”. À moins d’être veilleur de nuit au musée, l’adage dit vrai. Les recruteurs seront donc particulièrement attentifs aux collaborateurs - et notamment aux managers - capables de fédérer, motiver et prendre des décisions dans l’intérêt du collectif.
C’est d’autant plus le cas pour la coopération en équipe, entre collègues. Pouvant parfois avoir des airs de dîner de famille à Noël, les employeurs sont sensibles aux salariés et managers sachant gérer les conflits, prendre du recul sur la situation et conclure les échanges par des décisions concrètes.
Au-delà du leadership, l’ouverture, la communication, la bienveillance et l’écoute active sont donc des qualités essentielles à la bonne collaboration d’un groupe. Et si vous avez besoin d’une idée de team building pour renforcer votre cohésion d’équipe, testez la Fresque du Climat !
4. Tous technophiles : la maîtrise des outils
Si on pouvait s’attendre à une progression des mad skills à l’horizon 2025, c’est plutôt vers les compétences techniques que les recruteurs se tournent.
Un constat pas si surprenant au final : avec la digitalisation et le développement de l’intelligence artificielle, les recruteurs scrutent les candidats ayant une appétence pour les nouvelles technologies. Ceux-ci doivent être capable de maîtriser les outils les plus récents, mais aussi de garder un oeil sur les dernières actualités techs.
Si les IA accompagnent notre quotidien depuis un moment (moteurs de recherche, réseaux sociaux) ce sont les dernières en vogue, Chat GPT en tête, qui pourraient bien redéfinir le paysage des métiers de demain.
À ce titre, on dénombre une pénurie de développeurs. Actuellement, il manquerait plus de 40 millions de développeurs dans le monde pour soutenir les besoins en programmation. Si vous envisagez une reconversion professionnelle, c’est peut-être le bon filon…
