Comment réagir si on vous demande une augmentation ?
Si vous êtes manager, vous avez (ou vous allez) forcément être confronté à cette situation : “Coucou j’aimerais bien qu’on parle de mon salaire”. Comment réagir ? Voici quelques conseils pour bien gérer cette situation.
Au cours d’une carrière, parler argent et augmentation est un passage obligé. Si c’est pour votre propre compte, vous pouvez suivre ces quelques conseils là. Mais quand c’est à vous qu’on vient réclamer un petit peu plus de deniers, que faire ?
Le premier réflexe qu’on peut avoir (et c’est très humain), c’est de dire oui. À moins d’être très vilain (coucou Jafar), pourquoi s’opposer à ce que quelqu’un gagne un peu mieux sa vie. Oui sauf que ce n’est pas si simple que ça alors…
Comment décider si c’est oui ou c’est non ?
- Est-ce que j’en ai les moyens ? C’est peut-être bête à dire, mais pour augmenter, il faut débloquer des sous. Assurez-vous d’avoir une enveloppe nécessaire pour le faire.
- La performance : On juge une performance. Elle doit être durable et pas un one shot.
- Le comportement : Il y a les faits, mais aussi les gestes. Performer ce ne sont pas que des chiffres, c'est une attitude au quotidien. C’est parfois même plus important que le résultat.
- La valeur sur le marché : Mon collaborateur.trice est-il en adéquation avec le prix du marché ? Si non, c’est un moyen sain et juste de rattraper ce manque.
- Quel impact ? Que ce soit sur le demandeur et/ou sur l’équipe, ce changement de salaire va-t-il avoir un effet au sein de l’équipe ? Il est très important d’anticiper des potentielles réactions.
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À quoi sert vraiment une augmentation ?
L’augmentation a deux grands pouvoirs : motiver et/ou aider à gérer les risques. Si elle récompense souvent une performance, c’est surtout un outil de motivation et d’engagement. On propose une augmentation en réaction à une perf et non en prévision. C’est ce qui permet de conserver un engagement fort et sain.
Mais elle peut servir à sécuriser un poste, un profil à potentiel, rétablir une vérité du marché, ou rattraper pour plus d’équité.
Quand ça se décide ?
En général, c’est quand il y a un changement de postes et/ou de missions ou en fin d’année au moment de l’entretien annuel.
Enfin, n’oubliez pas qu’un recrutement coûte plus cher qu’une augmentation (on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on retrouve). Ça vous évitera l’écueil de la vague de départs.
