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10 mots qui n’existent pas en Français… et qu’on devrait inventer

La langue française a beau compter des milliers de mots (60 000 selon les dicos), on ne peut résister à l’envie d’en rajouter 10. Dix mots qui n’existent pas dans notre belle langue… et qu’on rêverait de pouvoir utiliser au boulot. Top 10.


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Si vous feuilletez le Larousse ou le Robert, et que vous vous amusez à compte les mots (on ne juge pas les loisirs de chacun), vous arriverez peu ou prou autour de 60 000 mots. Des courts ou des longs, des verbes et des noms, et bien sûr son lot de définitions (j’espère que vous avez apprécié les rimes).

Mais admettons que votre appétit ne soit pas rassasié… Ne serait-il pas de bon ton, d’aller grignoter dans les assiettes des voisins pour voir ce qui s’y mijote ? C’est exactement ce que nous avons fait, et vous allez vous régaler.

Nomikai (Japon 🇯🇵)

C’est se réunir pour boire entre collègues. Vous allez me dire, c’est ni plus ni moins qu’un afterwork. Et bien, pas vraiment. C’est très souvent à l’initiative du boss et il est donc un peu difficile de dire non. C’est un peu une réunion de boulot où on aurait le droit de boire des coups. Et c’est très codifié : la tradition veut même que l’addition se partage en fonction de l’âge. Plus t’es vieux, plus tu paies pour les autres.

Bagstiv (Danemark 🇩🇰)

Vous l’avez peut-être déjà expérimenté, c’est le fait de se réveiller… en étant encore ivre de la soirée d’hier. Et ça, clairement, c’est très compliqué à gérer quand on doit bosser.

Tartle (Ecosse 🏴󠁧󠁢󠁳󠁣󠁴󠁿)

C’est le moment où l’on veut présenter une personne… mais qu’on a oublié son prénom. Arrive alors ce grand moment d’hésitation : “Roxane ? Romane ? Christiane ?” Ça vous parle non ?

Sonntagsleere (Allemagne 🇩🇪)

C’est la dépression du dimanche après-midi. Quand on sait que le week-end va bientôt finir et que la semaine va reprendre. Et c’est encore pire quand il fait nuit à 17h.

Myötähäpeä (Finlande 🇫🇮 à prononcer "meutaapear")

C’est mon préféré… C’est quand vous avez honte à la place de quelqu’un. Prenons un exemple avec cette blague franchement très moyenne : ”comment appelle-t-on une chauve-souris avec une perruque ? Une souris”. Ce gros sentiment de gêne, de malaise et en même temps cette douce empathie… c’est ça le myötähäpeä.

La rédaction vous conseille

Lagom (Suède 🇸🇪)

“L’art d’en faire ni trop, ni trop peu”. C’est tout un concept de vie en Suède qui s’applique au travail, mais aussi dans la vie personnelle et même dès l’école. (On a même fait un article dessus si vous voulez en savoir plus)

Karoshi (Japon 🇯🇵)

Littéralement la ”mort par dépassement du travail”. En clair, c’est la mort à force de trop bosser : arrêt cardiaque, AVC ou suicide, c’est quand on ne peut littéralement plus. Je vous donne ce petit chiffre réparé par Le Monde : 22 % des salariés japonais travaillent plus de cinquante heures par semaine, contre 8 % en France (OCDE/Le Monde).

Eyeservant (Angleterre 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿)

C’est une personne qui ne travaille que… lorsqu’on la surveille. Vous le connaissez celui-là ? Le champion de l’effort sous les projecteurs, mais y’a plus personne après.

Arbejdglæde (Danemark 🇩🇰)

Tout simplement le fait d’être hyper heureux et épanoui dans son job. C’est quand les planètes s’alignent et que quand le réveil sonne : ça fait même pas mal.

Trepverter (Yiddish)

“C’est ça que j’aurais dû lui dire !”. C’est la phrase choc qu’on aurait voulu prononcer… mais qui n’est jamais venue. Enfin si… elle est venue bien trop tard.

Yannick Merciris

Head of Editorial The Daily Swile

Journaliste qui aime autant les mots que le ballon rond. Vu que je gère mieux le premier que le second, j’ai décidé […]

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