Hyperfreelancing : doit-on se fixer des limites… face à l’appât du gain ?

Dans la constellation des néologismes sur le freelancing, un nouveau terme est apparu ces dernières années : l’hyperfreelancing. Il caractérise les indépendants qui ne vendent plus seulement leur temps, mais développent une vraie entreprise tout en restant seuls maîtres à bord. Ce fameux “passage à l’échelle” est-il une étape obligée pour tout freelance chevronné ?
Vous aimez faire trotter votre souris sur LinkedIn ? Alors, cela ne vous aura certainement pas échappé : on voit désormais pulluler les posts d’indépendants qui se targuent d’être passés à un chiffre d’affaires à 6 chiffres. Ce sont les “hyperfreelances”. Si de votre côté, vous galérez à vous verser un salaire digne de ce nom, vous avez sûrement envie de leur lancer au visage un bon “good for you” (on se souvient de la mauvaise blague sur le “SMIC LinkedIn à 10K”).
Pendant plusieurs mois, je dois dire que ces démonstrations de thunes m’ont quelque peu hérissé le poil. Étant freelance depuis plus de 11 ans, qui plus est dans le (formidable) secteur du contenu, je sais combien atteindre ces niveaux de rémunération de manière récurrente est compliqué (non, non, on ne parle pas des 10K atteints parce que les clients ont oublié de nous payer le mois dernier :D).

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