Accidents du travail : comment les reconnaître ?
Véritable fléau, les accidents du travail touchent des centaines de milliers d’actifs chaque année. Mais comment les identifier et les différencier des autres types d’incidents ? Faites le test.
En octobre 2024, le gouvernement français a lancé une grande campagne de lutte et de prévention contre les accidents du travail graves et mortels. Et ce n’est pas un hasard puisque plus de 560 000 accidents du travail, dont 738 mortels, ont été recensés par la Caisse nationale d'assurance-maladie en 2022.
Puisque les employeurs doivent assurer la santé et la sécurité de leurs salariés, et que tous les actifs peuvent être concernés, on vous propose un petit test. Concentrez-vous et comptez vos points.
La tendinite
Au quotidien, vous travaillez beaucoup avec vos mains. Votre métier vous oblige à répéter certains mouvements en boucle et un beau jour, vous chopez une tendinite.
- Réponse A : c’est un accident du travail
- Réponse B : il vous reste une autre main
- Réponse C : c’est une maladie professionnelle
Un accident du travail, c’est un événement soudain qui peut être daté. Comme faire une chute dans les escaliers le mardi 26 novembre.
La tendinite à la main, par contre, c’est un problème de santé qui dure dans le temps. On appelle ça une maladie professionnelle. En 2022, 44 217 cas ont été reconnus par l’Assurance Maladie.
D’ailleurs, si vous pensez être concerné, vous pouvez checker le tableau de legifrance.gouv.fr, qui indique aussi la durée de prise en charge pour chaque pathologie.
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La chute sur verglas
Ce matin, il neige, et vous êtes en retard. Vous prenez une grande inspiration et vous marchez vite jusqu’au boulot. Malheureusement, vous n’avez pas vu la petite plaque de verglas qui vous attendait sur le trottoir, et c’est la chute.
- Réponse A : c’est un accident du travail
- Réponse B : c’est une maladie professionnelle
- Réponse C : un rendez-vous chez le médecin, et retour au boulot
Un accident du travail, ça se passe… au travail ou sur votre lieu de télétravail. Mais si l’incident est soudain, et qu’il arrive entre chez vous et votre lieu de travail, ou à un endroit où vous mangez souvent pendant vos pauses, on parle d’un accident de trajet.
L’Assurance Maladie en a reconnu 89 483 en 2022, et il y a deux conditions pour cela :
1 - il faut que le trajet soit le plus direct possible, sauf si vous avez besoin de vous consacrer à des tâches de la vie quotidienne comme faire vos courses ou récupérer un colis.
2 - l’accident de trajet doit se produire avant ou après les heures de travail. En gros, si vous faites un pot avec vos collègues et que vous faites une chute à vélo à 21 heures, ça risque d’être compliqué.
Attention, dans le cadre d’un accident de trajet, c’est à vous de démontrer que ces conditions sont réunies à la Caisse nationale d’assurance-maladie.
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Le dos bloqué
Vous êtes au bureau lorsque Martin, votre collègue, vous demande de l’aider à porter un carton super lourd. Vous acceptez avec plaisir, tentez de le soulever, mais là, c’est le drame : votre dos est complètement bloqué.
On l’a dit : quand c’est soudain, daté, et que ça se passe dans le cadre du taf, c’est un accident du travail.
Ici, on a pris l’exemple de la charge lourde, mais selon le Service Public, un accident du travail cause “un dommage physique ou psychologique”, qui peut aussi être :
- une coupure ou une brûlure
- un malaise cardiaque
- une fracture à la suite d’une chute ou d’un choc
Le test est terminé, on espère que vous avez eu tout bon (mais surtout que vous resterez en bonne santé au boulot).
Si vous voulez en savoir plus sur la prise en charge et le montant des indemnités, on vous invite à lire les pages “accident du travail”, “accident de trajet” ou “maladie professionnelle” sur ameli.fr, ou service-public.fr.
