Été 2024 : les vidéos préférées de la rédaction

La pause estivale n’est-elle pas le moment idéal pour rattraper le temps perdu ? Certains le font en lisant Proust (mais c’est très long), d’autres peuvent le faire en regardant quelques vidéos. C’est le programme que vous propose la rédaction du Daily Swile. Mais plutôt que d’en parler, on vous laisse picorer parmi les vidéos préférées des journalistes…

N.B : vous noterez que chacun‧e a choisi ses propres vidéos, quel manque d’humilité tout de même…

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C’est notre premier reportage chez The Daily Swile et il a une place particulière pour moi. Ce tournage m’a conforté dans l’idée que le monde du travail peut faire bouger les choses humainement. Oui, un bureau peut réparer une vie et ça fait du bien de l’entendre.

Je suis ressortie de ce tournage avec une certitude : le tatouage peut réparer les corps. Vous en doutez ? Demandez à ces femmes touchées par le cancer du sein.

Qu’est-ce que ça fait du bien cette entraide, on n’est pas d’accord ? Peut-être que si on avait plus d’initiatives comme celle de La Courte Échelle, on pourrait se dire que : “non, l’égalité des chances n’est pas un mythe”.

Saviez-vous qu’une famille sur quatre est monoparentale ? Et que parmi elles, 80% sont gérées par des femmes ?

C’est notre vidéo la plus vue de l’histoire. Et elle a failli ne jamais être tournée pourtant. Comme quoi, on a bien fait, non ?

Le témoignage émouvant de Jean-Michel, un ouvrier exemplaire de Michelin avec 40 ans d’expérience. Remercié du jour au lendemain… avant d’être réintégré et de devenir un exemple de management pour toute l’entreprise.

Qu’est-ce qui pousse des jeunes âgés de 16 à 24 ans à vouloir devenir berger‧e ?! Je suis allée poser la question à Alexia, Titouan et Noé qui participaient à la 19ᵉ édition de ce concours. Et surtout : je suis entrée dans un enclos, et je me suis laissée encercler par des moutons et des crottes pour vous. J’ai même inventé une nouvelle expression devenue incontournable depuis #çabascule.

On passe sur un registre un peu plus grave ici, mais c’est une des interviews qui m’a marquée pour le reste de ma carrière. Hélène, elle, a un don de conteuse. Je l’ai écoutée me raconter son histoire pendant une heure, celle de son mari Lionel et des conditions qui l’ont conduit à se donner la mort. À travers le récit de ce drame personnel, elle brosse le portrait d’un milieu professionnel en souffrance.

Déso, on continue sur une tonalité plutôt sombre, mais c’est un sujet crucial pour le monde du travail. Mathieu, c’est un prof d’histoire-géo qui aurait pu se contenter de donner ses cours à ses élèves. Mais non, depuis 2016, sur son temps libre, il cherche et répertorie sur Twitter tout ce qui, dans la presse, correspond à des accidents professionnels mortels, souvent catégorisés en faits divers. Le but ? Rendre visibles ces morts passés sous silence, en montrer l’ampleur (2 personnes meurent au travail chaque jour), et dénoncer les négligences systémiques qui en sont la cause ainsi que l’inaction de l’État.