Rentrée : 5 résolutions que vous devriez tenir
Qui dit rentrée dit bonnes résolutions ! On vous a dressé une liste de 5 choses que vous devriez mettre en place pour votre bien-être et votre épanouissement professionnel cette année.
La rentrée, ça pique. Je sais pas vous, mais moi, j’ai l’impression d’être un peu déphasée. Surement le contraste : pas d’horaires / mer à perte de vue / sieste au soleil et retour au métro/boulot/dodo. Accrochez-vous, c’est comme pour la désintox de nicotine : la nostalgie des vacances va bientôt vous passer. Et pour définitivement rompre le cordon, quoi de mieux que se jeter à bras ouverts dans la rentrée en se fixant quelques bonnes résolutions. On le sait, elles ne sont pas toutes faciles à tenir, mais le tout, c’est déjà d’essayer !
#1 - Adopter une bonne hygiène de vie
C’est vrai, cette injonction à adopter une routine healthy qui est devenue omniprésente, notamment sur les réseaux sociaux, on peut en avoir un peu ras-le-bol. Et pourtant… Connaissez-vous la pyramide de Maslow ? C’est une représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins, et devinez ce que l’on trouve à sa base : les besoins physiologiques, aka boire (de l’eau en priorité + l’abus d’alcool est dangereux pour la santé,ndlr), manger (plutôt des légumes, ndlr), dormir (avant 1h du mat, ndlr), avoir une vie sexuelle régulière (mais ça, on ne vous en parlera pas ici, ndlr). Ces besoins doivent être satisfaits en priorité pour passer aux étapes suivantes, jusqu’à atteindre le sommet de la pyramide : les besoins d’accomplissement de soi.
Cette hygiène de vie, elle va donc passer par une alimentation équilibrée, une activité sportive et un sommeil récupérateur. Côté nourriture, on oublie au max les restos sur la pause déj et on se prépare ses p’tits tupperwares. Ça demande un peu d’orga, mais cuisiner ses plats, ça permet de manger mieux et moins transformé.
Pour ce qui est du sport, la clé, c’est de ne pas partir avec des objectifs démesurés : oubliez le marathon, commencez par venir au boulot à vélo (si vous le pouvez) ou à aller à la piscine sur la pause déj. On connait les effets délétères de la sédentarité : augmentation du risque de mortalité, de maladies cardiovasculaires, de cancers, et j’en passe. Enfin, côté sommeil, on teste une routine dodo friendly pour bien récupérer et taper les 8-9 heures de sommeil : cure de magnésium si besoin, extinction des écrans 2h avant de se coucher et petite session lecture. Un bon sommeil, c’est se garantir une récupération physique, psychologique et intellectuelle.
Si on vous dit tout ça, c’est même pas pour gagner en productivité, mais juste pour un peu moins subir vos journées et augmenter votre bien-être au taf.
Probabilité pour que je m’y tienne : bouffe = 70% / sport = 60% / sommeil = 50%
#2 - S’installer un vrai set up de travail
Que ce soit en présentiel ou en télétravail, on le sait : on adopte très facilement de mauvaises habitudes. Bosser sur un ordi portable sans élévateur ni 2ème écran, ni souris, ni clavier. Ou pire : à la maison, on connait la tentation de faire la loutre avachie dans le canap’ bien moelleux. Et après vous vous plaignez de votre mal de dos…
Une fois encore, la prio c’est pas votre productivité, mais votre santé : depuis 2003, les TMS (alias les Troubles Musculo-Squelettiques) ont augmenté de 60%, et représentent aujourd’hui la première cause de maladies professionnelles indemnisées avec 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général, selon Santé Publique France et Ameli.
Probabilité pour que je m’y tienne : 40% (je sais je donne pas l’exemple mais je suis team canap et je croise les jambes à mon bureau)
#3 - Devenir badass
Dit comme ça, on peut se demander si je veux devenir un super-héros. Eh bien tout à fait, et plutôt même l’héroïne de ma propre vie. Alors, vous allez me dire, Léa, tu arrives déjà à mettre un réveil le matin, à te lever, t’habiller, et te déplacer jusqu’à ton taf. Ce qui est déjà un petit exploit du quotidien.
Mais alors qu’est-ce que j’entends par “devenir badass au travail” ? Ça, c’est Lucile Quillet – journaliste, autrice et coach spécialisée sur le sujet de l’émancipation des femmes – qui saura vous l’expliquer mieux que moi. “Être badass, ça veut dire arrêter de s’excuser, penser à ses objectifs, ne pas hésiter à se mettre en avant, à parler de son travail” m’expliquait-t-elle dans cette interview vidéo.
Face à cette tendance à minimiser notre travail, à se faire toute petite (on parle de syndrome du grand coquelicot), la coach nous enjoint par exemple à faire du storytelling, c’est-à-dire à dire qui on est, ce qu’on fait, bref à mettre en avant notre travail. Parce que nous, les femmes, nous avons tendance à être freinées dans notre trajectoire professionnelle à cause de plusieurs biais : syndrome de l’imposteur, de la bonne élève, de la miss, de la boule de cristal… Si vous voulez vous aussi devenir badass, on vous invite à découvrir l’interview dans son intégralité !
Probabilité pour que je m’y tienne : 90% (yes, go girl !)
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#4 - Faire des formations
Si vous sentez que vous commencez à vous engourdir un peu dans votre job, c’est peut-être le moment de faire une ou deux formations. Acquérir de nouvelles compétences, que ce soit en se spécialisant dans son périmètre ou en faisant un pas de côté, c’est toujours enrichissant. Vous pouvez bien sûr miser sur des formations disponibles en ligne sur des plateformes telles que Fun-mooc.fr, My-mooc.com ou Openclassrooms.com.
Mais vous pouvez aussi toquer à la porte de votre manager, vous risquez d’être plutôt bien reçu‧e : car la tendance est plutôt à croire que la formation continue serait le meilleur des recrutements. Plutôt que de miser sur l’expertise externe, les employeurs commencent à voir l’intérêt de fournir des formations qualifiantes à leurs collaborateurs‧trices pour leur permettre de monter en compétences et ainsi assurer une meilleure rétention des talents, synonyme de moindres coûts pour l’entreprise.
Probabilité pour que je m’y tienne : 30% (ne me jugez pas, j’essaie déjà de me former au permis de conduire, un combat à la fois)
#5 Oser demander une augmentation
Demander une augmentation, c’est dur pour tout le monde, mais en particulier pour les femmes : elles sont 70% à ne jamais avoir demandé d’augmentation de salaire au cours de leur carrière, rapporte à notre micro Élise Bordet, fondatrice de l’association 2082 - qui forme les femmes à la gestion de carrière et à la négociation salariale. Et lorsqu’elles se motivent pour le faire, les salariées vont demander 30% de moins que leurs homologues masculins, ajoute-t-elle.
Voilà, ce petit préambule de chiffres pour vous montrer que vous n’êtes pas seules mesdames. Pourquoi est-ce que ça nous concerne autant ? Parce qu’on est beaucoup à être concernées par le syndrome de l’imposteur, parce que la société patriarcale nous a acculturées à ne rien demander, à nous faire toutes petites, à ne pas déranger.
Selon une étude d’Opinionway réalisée pour l’école de commerce Audiencia et relayée par Capital, 50% des femmes sondées déclaraient avoir confiance dans leur capacité à demander une augmentation, contre 71% des hommes.
Donc, objectif pour cette nouvelle année : on ose. On vous donne quelques bons tips ici pour savoir comment demander une augmentation à son boss, et sinon l’association 2082 propose un parcours de formation de 4 mois pour apprendre à évoluer en entreprise, ainsi que des outils pour que les femmes s’entrainent et un forum pour échanger librement sur ce sujet.
Probabilité pour que je m’y tienne : 75% (oui, sur ce coup-là, faut que je montre l’exemple)