Télétravail, 5 ans déjà

À l’occasion des cinq ans du début de la pandémie de Covid-19 et de la généralisation du télétravail, nous avons imaginé un monde où, en 2030, une loi interdit le télétravail. Le prétexte ? Recréer du lien, stimuler la créativité, remettre l’entreprise au centre de tout. Mais dans les faits, que se passerait-il si du jour au lendemain des millions de travailleurs devaient reprendre le chemin du bureau chaque matin ? Comment les entreprises, les transports et, surtout, les salariés, vivraient-ils ce retour forcé ? Plongée dans un futur où l’open space redevient la norme… et où tout ne se passe pas vraiment comme prévu.

Oh god, encore un énième article sur le full remote ?! Bon, on vous rassure de suite, l’idée n’est pas de vous ressasser que le travail à distance crée de l’isolement. Ce qui nous intéresse ici, c’est de décortiquer les interactions entre les salariés en présentiel et distanciel lorsqu’ils finissent par se retrouver. “Just an ordinary day” pour les uns, la “fiesta” pour les autres ?

Aussi discrètes que Kitty patte de velours, les mères en télétravail ont-elles disparu du radar des entreprises ? Parviennent-elles réellement à faire progresser leur carrière sans montrer leur minois ? Spoiler : non le TT n’est pas un mode de garde.

Si de très nombreuses études ont démontré que le télétravail n’a pas d’impact négatif sur la productivité – voire le contraire – on observe de plus en plus d’entreprises initier un mouvement de retour au bureau. Mais pour quelles raisons ? À l’heure où l’on parle de démission silencieuse, serait-il question de lutter contre une nouvelle épidémie : la flemme ? Trois dirigeants ont accepté de se confier sur le sujet.