The Working Dead : le zombie du lundi, c’est fini !

“T’as l’air d’un zombie ce matin”. Cette phrase, vous l’avez surement déjà entendue, vous l’avez même peut-être prononcée. Pire encore, vous en avez été le destinataire. Évidemment, rien d’aussi violent que pour la série culte au nom presque éponyme, mais quand même, ça en dit long.

Selon le Larousse, un zombie, c'est une “personne qui a un air absent, qui est dépourvue de toute volonté”. Combien de fois, vous vous êtes levé le matin, la tête dans le sac en allant bosser sans même relever la tête ? La force de l’habitude qui vous tire du lit et vous dirige jusqu’au taff. Un voyage automatique, les bras ballants et la tête ailleurs.

Pas hyper sympa comme vision du lundi matin non ? Pour The Daily Swile, c’est tout l’inverse de ce que nous pensons, de ce à quoi nous croyons. Aller bosser ne doit pas être un fardeau, il doit être un accomplissement, une des étapes de la vie, qui nous construit, et qui en aucun cas nous fait du mal, surtout que c’est prévu pour durer plus de 40 ans (au moins). Plutôt que de ramper ou d’errer, ne serait-il pas plus agréable (et efficace) d’y aller le cœur léger et la tête pleine ?

En réalité, ce qui pose souvent problème, ce n’est pas le travail en soi, mais la façon de travailler. On a envie de bosser, on veut juste le faire correctement et de la bonne façon. Ni trop vite, ni trop lentement. On cherche tous à trouver son allure, son rythme.

Dans ce dossier, nous allons donc parler des rythmes de travail. Parce que nous sommes tous différents et que nous pouvons, devons faire coexister nos envies et les attentes que nous suscitons. Pour certains la semaine de 4 jours est une évidence, mais notre corps est-il capable de faire en 4 jours ce qu’il fait habituellement en 5 ? Nous passons 1 journée par semaine en réu, ne souffrons-nous pas de réunionite aigüe ? Les parents qui enchaînent kids-travail-kids sont-ils des survivants au bord de l’épuisement ? Pour changer de vie, faut-il absolument changer de ville ? Et enfin, s’ennuyer au travail, n’est-il pas un signe de petite mort. D’ailleurs ne dit-on pas “mourir d’ennui” ?

Alors comme pour la série, si on mettait fin à The Working Dead ?